J’étais tombé sur un article du Figaro il y a quelques semaines au sujet d’un conflit de voisinage à Signes, dans le Var. Ce conflit a dégénéré en affrontements physiques, menaces de morts, et autres « petites piques » entre voisins. Ceci n’a en soit rien d’exceptionnel car malheureusement les conflits de voisinage sont désormais quelque chose de très fréquents et peuvent aller très loin, mais comme il est rare que la presse papier parle d’un cas j’ai eu envie de le citer sur ce blog.
Le Figaro a couvert l’évènement car les deux femmes qui se plaignent sont lesbiennes et prétendent que cela serait la cause (comme il est bien connu que les conflits de voisinages ça n’arrive jamais entre hétéros). Le journal n’a pas donné la version des autres voisins
Voici donc le petit florilège de cette guerre de voisins
« Ces deux femmes sont procédurières et ne s’entendent avec personne, […] et elles ne mettent pas du leur pour le résoudre. Par exemple, elles demandent à leurs voisins de couper leurs plantes alors qu’elles laissent les leurs déborder sur la rue« (Jean Michel, le Maire de Signes)
« Les dégradations se poursuivent et tous les jours ou presque, je retrouve de l’urine, du vomi ou même, une fois, un serpent mort devant notre porte » (Guylaine, une des voisines citées par le Maire)
Et la liste des plaintes de Guylaine et Nathalie ne s’arrête pas là, les deux cinquantenaires relatent pêle-mêle :
« En août, les voisins ont installé quatre caméras dehors pour surveiller notre terrasse. »
« Les dégradations sont très fréquentes… »
« Le chien des voisins urinait devant ma porte, j’ai essayé de le chasser avec un seau d’eau. Le propriétaire du chien est arrivé en courant et il m’a frappée […] sa compagne et l’autre couple de voisins, qui nous avaient déjà insultées l’ont rejoint et ils m’ont menacée de mort« .
« Nous sommes à bout, nous sommes tyrannisées, et sommes toutes les deux sous antidépresseurs et anxiolytiques«
La guerre des voisins pousse au déménagement
Les deux femmes ont mis leur maison en vente et vont quitter Signes, tous les gens embourbés dans des conflits de voisinages parfois très violents n’ont malheureusement pas toujours cette possibilité.
Source : Le figaro.
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